Lors de son intégration dans la fonction publique, l’auxiliaire de puériculture est stagiairisée . Durant une année, elle est pleinement intégrée au fonctionnement du service.
Le stage est une période probatoire qui sert à vérifier si la future auxiliaire de puériculture a bien les aptitudes professionnelles pour occuper le poste.
En cas de doute sur les capacités de la professionnelle, le stage peut être prolongé d’une année, après avis de la commission paritaire administrative (CPA).
A la fin du stage, si les facultés professionnelles de la stagiaire sont jugées suffisantes, l’auxiliaire de puériculture est titularisée.
La titularisation peut être refusée, après avis préalable de la CPA, en cas de faute disciplinaire du stagiaire, insuffisance professionnelle, inaptitude physique, perte des droits civiques et mentions incompatibles inscrites au bulletin n° 2 du casier judiciaire, avec l’exercice des fonctions.
Avec la titularisation, l’auxiliaire de puériculture bénéficie de la sécurité de l’emploi mais n’est pas propriétaire de son poste. Elle peut faire l’objet de mesure de mobilité une mutation interne (dans un même établissement), une mutation externe (en changeant d’établissement), un détachement (dans une structure annexe au lieu de travail initial) ou encore une mise à disposition (au sein d’une autre administration, tout en gardant son statut dans son administration d’origine et avec le même salaire).