L’auxiliaire de puériculture : une professionnelle de santé au service du bébé et du jeune enfant
L’auxiliaire de puériculture assure les soins élémentaires (nursing et soins de confort) du bébé ou du jeune enfant, de la naissance jusqu’à l’âge de 6 ans. Elle veille à son bien-être, à sa sécurité et à son épanouissement au quotidien.
L’auxiliaire de puériculture a pour mission principale de répondre aux besoins physiques, psychiques et affectifs des enfants accueillis. Elle peut également offrir un soutien aux parents, en les accompagnant dans les gestes du quotidien (alimentation, sommeil, hygiène, rythme de vie).
Son rôle est d’assurer la sécurité, l’hygiène et le confort de l’enfant, sous la responsabilité d’une puéricultrice, d’une infirmière, d’un médecin ou d’une sage-femme. Elle doit garder une juste distance professionnelle avec l’enfant et sa famille, tout en respectant les pratiques et le projet de l’établissement.
Une professionnelle au service de la petite enfance
L’auxiliaire de puériculture est une professionnelle de santé incontournable dans le paysage sanitaire, social et paramédical.
Le métier d’auxiliaire de puériculture est en lien direct avec la santé et le développement des enfants. De 0 à 6 ans, ils traversent une période de croissance ininterrompue, avec des besoins spécifiques en termes de soins, d’éveil et d’accompagnement. Les enfants ont besoin d’un encadrement professionnel dans des structures d’accueil adaptées.
Cette profession complète requiert une solide formation, pour assumer ses missions et activités. Depuis la réforme de la formation, le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture se prépare sur 1 540 heures (cours et stages), soit environ 11 mois, en institut de formation d’auxiliaires de puériculture (IFAP).
Les nombreuses structures d’accueil pour les enfants sont autant de lieux d’exercice pour le métier d’auxiliaire de puériculture : crèche, jardin d’éveil, halte-garderie et multi-accueil. L’enfant y reste durant plusieurs heures, en l’absence de ses parents, ce qui nécessite une vigilance constante.
Les structures médicales comme la maternité, le service de néonatalogie ou la pédiatrie prennent en charge de manière globale la santé de l’enfant, au cours de séjours d’hospitalisation ou de consultations. L’auxiliaire de puériculture y travaille en étroite collaboration avec les équipes soignantes.
Dans le cadre de la protection de l’enfance, la pouponnière sanitaire ou sociale accueille des enfants dont le contexte familial nécessite un accueil temporaire ou un placement, sur décision des services sociaux ou de l’Aide sociale à l’enfance.
L’IME (institut médico-éducatif) s’adresse aux enfants en situation de handicap, qui nécessitent un accueil de jour ou permanent. L’auxiliaire adapte ses gestes et ses propositions d’activités au projet personnalisé de l’enfant.
Structure de proximité, la PMI (Protection maternelle et infantile) permet aux parents d’assurer un suivi de l’enfant de 0 à 6 ans et de bénéficier de conseils de professionnels (pesées, consultations, ateliers…). L’auxiliaire de puériculture y participe aux actions de prévention et de soutien à la parentalité.
L’obtention du diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture ouvre les portes de la fonction publique hospitalière et territoriale. L’auxiliaire de puériculture peut également faire le choix de travailler dans le secteur privé, au sein de structures associatives, d’établissements de santé privés ou de crèches d’entreprise.
A noter que le statut de l’auxiliaire de puériculture dans le secteur public et privé diffère de manière significative (modalités de recrutement, grilles salariales, conventions collectives).