Le statut de l’auxiliaire de puériculture (public / privé)

Le statut de l’auxiliaire de puériculture
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L’auxiliaire de puériculture : fonctionnaire dans la fonction publique ou salariée dans le secteur privé

L’auxiliaire de puériculture travaille dans la fonction publique, sous un statut de fonctionnaire titulaire ou de contractuelle. Elle peut également être salariée dans le secteur privé, en structure associative ou en établissement de santé.

Dans le secteur paramédical, l’auxiliaire de puériculture occupe un poste que l’on classe dans les soins techniques et relationnels. Le travail varie en fonction des établissements de santé ou des structures d’accueil, ainsi que du public accueilli. Son statut varie selon son lieu de travail, avec des différences significatives en termes de recrutement, de droits et de rémunération.

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Exercer dans la fonction publique

Des dizaines de milliers d’auxiliaires de puériculture travaillent actuellement en France, dont une forte proportion dans le secteur public.

L’auxiliaire de puériculture peut exercer son métier dans différents versants de la fonction publique. On distingue en premier lieu :

  • La fonction publique hospitalière, dont les lieux d’exercice sont l’hôpital (maternité, pédiatrie, néonatologie...), les services de soins de suite, les crèches du personnel d’hôpital…
  • La fonction publique territoriale qui regroupe les crèches ou haltes-garderies municipales, les structures d’accueil petite enfance et les centres de PMI.

La fonction publique hospitalière

Au sein de la fonction publique hospitalière, l’auxiliaire de puériculture fait partie du corps statutaire des aides-soignants. Elle seconde l’infirmière puéricultrice ou l’infirmière qui prodigue les soins.

La plupart des établissements publics exigent le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP). Il arrive parfois que des personnes titulaires du diplôme d’État d’aide-soignant occupent un poste en maternité ou en pédiatrie, auprès des enfants.

Suite à l’obtention de son diplôme, l’auxiliaire de puériculture peut intégrer la fonction publique, après réussite d’un concours sur titre organisé par un établissement public. Durant un an, elle a un statut de stagiaire. Suite à cette année de stage, elle devient fonctionnaire titulaire, avec une rémunération à l’échelon 1 de la grille indiciaire des salaires, puis une évolution par ancienneté et promotion.

La professionnelle peut également avoir un statut de contractuelle, en signant un contrat de travail de durée déterminée ou indéterminée, pour effectuer des remplacements ou renforcer une équipe.

La fonction publique territoriale

Dans la fonction publique territoriale, l’auxiliaire de puériculture a un statut de fonctionnaire, suite au passage du concours de catégorie C. La candidate reçue au concours est inscrite sur une liste d’aptitude.

Elle postule ensuite aux postes vacants dans les collectivités locales (mairies, communautés de communes, départements…). Le concours est valable 3 ans. Au-delà, ce dernier est caduc et la candidate doit le repasser si elle n’a pas été recrutée.

A l’embauche, l’auxiliaire bénéficie également d’un statut de stagiaire durant une année, qui mène ensuite à une titularisation, sous réserve que l’évaluation soit favorable.

L’auxiliaire de puériculture est rattachée au régime général de la sécurité sociale. En matière de complémentaire santé et de prévoyance, elle peut adhérer à une mutuelle spécialisée dédiée aux hospitaliers et professionnels de la santé et du social.

Les différences entre le statut public et privé

Dans le secteur privé, à l’embauche, l’auxiliaire de puériculture signe un contrat de travail de droit privé, régi par le Code du travail. Les contrats à durée déterminée peuvent être une façon de se constituer de l’expérience et de découvrir différents types de structures avant d’accéder à un contrat plus long.

La rémunération est déterminée en fonction de la convention collective à laquelle l’établissement se rattache, selon la nature de la structure :

  • Associations à but non lucratif (régies par la loi de 1901) ou fondations, gérant des crèches, établissements médico-sociaux ou structures de protection de l’enfance.
  • Entreprises qui créent ou gèrent des crèches au sein de leurs locaux ou à proximité, dans le cadre de services aux salariés.
  • Cliniques et groupes privés de santé, au sein desquels elle peut travailler notamment en maternité, en pédiatrie ou en néonatologie.

Les différences entre les statuts d’auxiliaire dans un établissement public et privé sont réelles à plusieurs niveaux :

  • La sécurité de l’emploi : en tant que fonctionnaire titulaire, elle bénéficie d’une forte stabilité d’emploi. Dans le secteur privé, elle peut faire l’objet d’un licenciement, selon les règles du Code du travail.
  • Le mode de recrutement : dans la fonction publique hospitalière et territoriale, la professionnelle est embauchée après concours sur titre et inscription sur liste d’aptitude. Au sein d’un établissement privé, sa candidature (CV et lettre de motivation) fait l’objet d’un entretien direct avec un responsable, une direction ou un service des ressources humaines.
  • La base de rémunération : même si le salaire est sensiblement comparable en début de carrière, le mode de calcul varie. Dans le secteur privé, le salaire se base sur la valeur du point et le coefficient attribué par la convention collective. Le traitement dans la fonction publique se fonde sur des grilles indiciaires, selon les grades et les échelons.
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Statut public et privé de l'auxiliaire de puériculture
Organismes professionnels pour auxiliaire de puericulture
Les organismes de protection de la profession d’auxiliaire de puériculture

Une auxiliaire de puériculture peut se référer à plusieurs structures qui ont pour rôle de fédérer, informer et défendre la profession.

L’Association Nationale des Auxiliaires de Puériculture (ANAP) est une instance reconnue qui siège au Haut conseil des professions paramédicales, supervisé par le Ministère de la Santé. En tant que porte-parole, elle défend les droits des professionnelles et organise des rencontres, afin de débattre sur différents thèmes liés au métier.

La Fédération Nationale des associations des aides-soignants répertorie les associations de professionnelles aux quatre coins de la France, afin de pouvoir adhérer à un organisme dans sa région. Elles ont un rôle de soutien, de veille documentaire, d’information et de rencontre pour les auxiliaires d’un même secteur.

Les organisations syndicales peuvent être consultées à titre personnel, pour un problème spécifique lié au travail : évolution de carrière, conditions de travail, rémunération, conflits avec l’employeur, etc. Elles sont engagées dans la défense des salariées, quel que soit leur secteur d’activité.

Dans un style plus communautaire, il est possible de rejoindre des pages ou groupes sur les réseaux sociaux, comme le cercle des auxiliaires de puériculture et des EJE. Ils permettent de partager des informations, d’échanger des expériences et de parler en toute décontraction avec des professionnelles qui administrent ces pages, par passion du métier.

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